A propósito da AIPAC e do privilégio judeu em todos os azimutes e latitudes, bem como de uma recente referência no vosso blogue ao grupo de vigaristas que dá pelo nome de «Liberté pour l'Histoire» em França, e ainda à condição abaixo de canina do actual jornalismo, aqui fica uma recente carta de Robert Faurisson a um jornalista do Le Monde (original seguido de rápida tradução). Claro que, como de costume, não a veremos publicada senão na internet.
********** Pour Patrick Jarreau, chroniqueur au Monde 22 novembre 2008
Monsieur,
L’article que vous intitulez « Coups de canif dans le ‘politically correct’ » (Le Monde, 22 novembre 2008, p. 2) m’a intéressé.
Depuis quelques années, je suis les activités de « Liberté pour l’histoire » et je recueille les déclarations sur le sujet de feu René Rémond, de Pierre Nora, de Françoise Chandernagor et de Grégoire Kauffmann. Ces personnes se donnent des airs d’aller parfois contre le vent dominant des idées ou des tendances, c’est-à-dire contre ce que vous appelez le « politically correct ». Mais, en fin de compte, y compris par le récent « Appel de Blois », où l’on donne à croire qu’on est contre toutes les lois mémorielles, on cherche, en fait, à préserver le caractère unique de la loi Gayssot. Cette loi que William Bourdon, avocat du Monde, a justement qualifiée d’ « atroce » est chère aux juifs. Dès le mois de mai 1986, elle a été réclamée par le grand rabbin Sirat et ses amis. C’est Laurent Fabius et non Jean-Claude Gayssot qui, non sans mal, en a obtenu l’institution le 13 juillet 1990. Comme vous le montrez fort bien, la voici devenue aujourd’hui la seule loi mémorielle assortie de sanctions. Extraordinaire privilège ! Bien loin derrière elle, en position de rattrapage, apparaissent deux autres lois mémorielles (l’arménienne et la noire) qui – attention ! – ne sont pas assorties de sanctions. En troisième position, enfin, figurent toutes les autres lois mémorielles possibles : elles passeront à la trappe ou laisseront place, tout au plus, à des « résolutions ».
Les organisations juives devraient pousser un soupir de soulagement : la religion de « l’Holocauste » ainsi que l’industrie ou le business de la Shoah vont conserver leur privilège, leur exclusivité ; les autres « mémoires » ne peuvent plus espérer de véritable estampille gouvernementale. Soupir de soulagement au CRIF : « A nous, et à nous seuls, le recours aux lois, aux juges et aux gendarmes ! » On ne mélangera plus les serviettes et les torchons.
Votre titre m’étonne. Pour ma part, je ne vois pas ici de « coups de canif dans le ‘politically correct’ ». Nous sommes, au contraire, en plein dans le respect du politiquement correct. Ce sont les propositions de lois vendéennes, colonialistes ou autres qui auraient pu donner des coups de canifs, mais on n’en parlera plus. Ce sont les lois arméniennes ou noires qui auraient pu remettre en cause le très politiquement correct privilège des juifs, mais elles ne sont pas et ne seront pas assorties de sanctions, elles.
Vous stigmatisez « les nazis », « les troupes allemandes », « l’antisémitisme » et le « négationnisme », lequel, pour vous, ne serait qu’« une nouvelle stratégie de l’antisémitisme ». Vous insistez sur la « tragédie » des juifs « qui pèse sur la conscience occidentale » ; vous prenez soin de le faire sans évoquer, à la même époque, les trop REELLES tragédies des enfants allemands phosphorisés, des enfants japonais atomisés, des femmes violées ou tondues, des plus formidables déportations qu’ait jamais connues l’histoire des hommes, des abominables épurations qui se poursuivent encore aujourd’hui plus de soixante ans après la fin du conflit, de la guerre délibérément faite aux civils par Churchill et Roosevelt, du terrorisme et du communisme moscoutaire d’Uncle Joe, notre cher et fidèle allié. En somme, je vous vois donner là dans tous les godants de l’époque. Votre article lui-même me semble donc d’une irréprochable correction politique. Qu’en pensez-vous ?
Recevez, je vous prie, mes salutations.
Robert Faurisson
********** A Patrick Jarreau, cronista do Monde 22 de Novembro de 2008
Caro Senhor,
O artigo que intitula «Golpes de canivete no 'politically correct'» (Le Monde, 22 de Novembro 2008, p. 2) interessou-me.
Sigo, desde há alguns anos, as actividades do falecido René Rémond, de Pierre Nora, de Françoise Chandernagor e de Grégoire Kauffmann. Essas pessoas assumem ares de quem se opõe por vezes ao vento predominante das ideias ou tendências, ou seja àquilo a que chama o «politically correct». Mas, no final de contas, inclusivamente através do recente «Apelo de Blois» onde se sugere sem o dizer que se é contra todas as lei memoriais, o que se pretende, de facto, é preservar o carácter único da lei Gayssot. Essa lei, que William Bourdon, advogado do Monde, justamente qualificou de «atroz», é cara aos judeus. Desde o mês de Maio de 1986, foi reclamada pelo grande rabino Sirat e seus amigos. Foi Laurent Fabius, e não Jean-Claude Gayssot, que conseguiu, não sem dificuldade, a sua promulgação em 13 de Julho de 1990. Como muito bem demonstra no seu artigo, ei-la hoje tornada a única lei memorial provida de sanções. Extraordinário privilégio! Bem distantes dela, tentando alcançá-la, aparecem duas outras leis memoriais (a arménia e a negra) que -- atenção! -- não são providas de sanções. Em terceiro lugar, enfim, aparecem todas as outras leis memoriais possíveis que se sumirão ou darão lugar, quando muito, a «resoluções».
Bem podem as organizações judaicas soltar um suspiro de alívio: a religião do «Holocausto», bem como a indústria ou o business da Shoa, vão conservar o seu privilégio, a sua exclusividade; as outras «memórias» não mais podem esperar o verdadeiro selo de aprovação governamental. Suspiro de alívio no CRIF: «para nós, e apenas para nós, o recurso às leis, aos juízes e aos polícias!». Não mais se misturarão os trapos e os guardanapos.
Espanta-me o título que o seu artigo leva. Pelo meu lado, não vejo nele «golpes de canivete no 'politically correct'». Estamos, pelo contrário, em pleno no respeito do politicamente correcto. São as propostas de leis a favor da Vendeia, do colonialismo ou outras que poderiam ter dado golpes de canivete, mas dessas não mais se falará. São as leis arménias ou negras que poderiam ter colocado em questão o muito politicamente correcto privilégio dos judeus, mas essas não são e não serão providas de sanções.
Estigmatiza no seu artigo «os nazis», «as tropas alemãs», «o anti-semitismo» e o «negacionismo», o qual, para si, não seria senão «uma nova estratégia do anti-semitismo». Insiste na «tragédia» dos judeus «que pesa sobre a consciência ocidental»; e fá-lo com todo o cuidado de não evocar, para a mesma época, as tragédias demasiado REAIS das crianças alemãs fosforizadas, das crianças japonesas atomizadas, das mulheres violadas ou votadas à ignomínia, das mais maciças deportações que a história dos homens regista, das abomináveis depurações que prosseguem ainda hoje, mais de sessenta anos depois do fim do conflito, da guerra deliberadamente feita aos civis por Churchill e Roosevelt, do terrorismo e do comunismo moscovita do Uncle Joe, nosso prezado e fiel aliado. Em suma, vejo-o abandonar-se a todos os excitantes gozos da moda. O seu próprio artigo parece-me portanto de uma correcção política a toda a prova. Que opina sobre isto?
3 Comentários:
A propósito da AIPAC e do privilégio judeu em todos os azimutes e latitudes, bem como de uma recente referência no vosso blogue ao grupo de vigaristas que dá pelo nome de «Liberté pour l'Histoire» em França, e ainda à condição abaixo de canina do actual jornalismo, aqui fica uma recente carta de Robert Faurisson a um jornalista do Le Monde (original seguido de rápida tradução). Claro que, como de costume, não a veremos publicada senão na internet.
**********
Pour Patrick Jarreau, chroniqueur au Monde
22 novembre 2008
Monsieur,
L’article que vous intitulez « Coups de canif dans le ‘politically correct’ » (Le Monde, 22 novembre 2008, p. 2) m’a intéressé.
Depuis quelques années, je suis les activités de « Liberté pour l’histoire » et je recueille les déclarations sur le sujet de feu René Rémond, de Pierre Nora, de Françoise Chandernagor et de Grégoire Kauffmann. Ces personnes se donnent des airs d’aller parfois contre le vent dominant des idées ou des tendances, c’est-à-dire contre ce que vous appelez le « politically correct ». Mais, en fin de compte, y compris par le récent « Appel de Blois », où l’on donne à croire qu’on est contre toutes les lois mémorielles, on cherche, en fait, à préserver le caractère unique de la loi Gayssot. Cette loi que William Bourdon, avocat du Monde, a justement qualifiée d’ « atroce » est chère aux juifs. Dès le mois de mai 1986, elle a été réclamée par le grand rabbin Sirat et ses amis. C’est Laurent Fabius et non Jean-Claude Gayssot qui, non sans mal, en a obtenu l’institution le 13 juillet 1990. Comme vous le montrez fort bien, la voici devenue aujourd’hui la seule loi mémorielle assortie de sanctions. Extraordinaire privilège ! Bien loin derrière elle, en position de rattrapage, apparaissent deux autres lois mémorielles (l’arménienne et la noire) qui – attention ! – ne sont pas assorties de sanctions. En troisième position, enfin, figurent toutes les autres lois mémorielles possibles : elles passeront à la trappe ou laisseront place, tout au plus, à des « résolutions ».
Les organisations juives devraient pousser un soupir de soulagement : la religion de « l’Holocauste » ainsi que l’industrie ou le business de la Shoah vont conserver leur privilège, leur exclusivité ; les autres « mémoires » ne peuvent plus espérer de véritable estampille gouvernementale. Soupir de soulagement au CRIF : « A nous, et à nous seuls, le recours aux lois, aux juges et aux gendarmes ! » On ne mélangera plus les serviettes et les torchons.
Votre titre m’étonne. Pour ma part, je ne vois pas ici de « coups de canif dans le ‘politically correct’ ». Nous sommes, au contraire, en plein dans le respect du politiquement correct. Ce sont les propositions de lois vendéennes, colonialistes ou autres qui auraient pu donner des coups de canifs, mais on n’en parlera plus. Ce sont les lois arméniennes ou noires qui auraient pu remettre en cause le très politiquement correct privilège des juifs, mais elles ne sont pas et ne seront pas assorties de sanctions, elles.
Vous stigmatisez « les nazis », « les troupes allemandes », « l’antisémitisme » et le « négationnisme », lequel, pour vous, ne serait qu’« une nouvelle stratégie de l’antisémitisme ». Vous insistez sur la « tragédie » des juifs « qui pèse sur la conscience occidentale » ; vous prenez soin de le faire sans évoquer, à la même époque, les trop REELLES tragédies des enfants allemands phosphorisés, des enfants japonais atomisés, des femmes violées ou tondues, des plus formidables déportations qu’ait jamais connues l’histoire des hommes, des abominables épurations qui se poursuivent encore aujourd’hui plus de soixante ans après la fin du conflit, de la guerre délibérément faite aux civils par Churchill et Roosevelt, du terrorisme et du communisme moscoutaire d’Uncle Joe, notre cher et fidèle allié. En somme, je vous vois donner là dans tous les godants de l’époque. Votre article lui-même me semble donc d’une irréprochable correction politique. Qu’en pensez-vous ?
Recevez, je vous prie, mes salutations.
Robert Faurisson
**********
A Patrick Jarreau, cronista do Monde
22 de Novembro de 2008
Caro Senhor,
O artigo que intitula «Golpes de canivete no 'politically correct'» (Le Monde, 22 de Novembro 2008, p. 2) interessou-me.
Sigo, desde há alguns anos, as actividades do falecido René Rémond, de Pierre Nora, de Françoise Chandernagor e de Grégoire Kauffmann. Essas pessoas assumem ares de quem se opõe por vezes ao vento predominante das ideias ou tendências, ou seja àquilo a que chama o «politically correct». Mas, no final de contas, inclusivamente através do recente «Apelo de Blois» onde se sugere sem o dizer que se é contra todas as lei memoriais, o que se pretende, de facto, é preservar o carácter único da lei Gayssot. Essa lei, que William Bourdon, advogado do Monde, justamente qualificou de «atroz», é cara aos judeus. Desde o mês de Maio de 1986, foi reclamada pelo grande rabino Sirat e seus amigos. Foi Laurent Fabius, e não Jean-Claude Gayssot, que conseguiu, não sem dificuldade, a sua promulgação em 13 de Julho de 1990. Como muito bem demonstra no seu artigo, ei-la hoje tornada a única lei memorial provida de sanções. Extraordinário privilégio! Bem distantes dela, tentando alcançá-la, aparecem duas outras leis memoriais (a arménia e a negra) que -- atenção! -- não são providas de sanções. Em terceiro lugar, enfim, aparecem todas as outras leis memoriais possíveis que se sumirão ou darão lugar, quando muito, a «resoluções».
Bem podem as organizações judaicas soltar um suspiro de alívio: a religião do «Holocausto», bem como a indústria ou o business da Shoa, vão conservar o seu privilégio, a sua exclusividade; as outras «memórias» não mais podem esperar o verdadeiro selo de aprovação governamental. Suspiro de alívio no CRIF: «para nós, e apenas para nós, o recurso às leis, aos juízes e aos polícias!». Não mais se misturarão os trapos e os guardanapos.
Espanta-me o título que o seu artigo leva. Pelo meu lado, não vejo nele «golpes de canivete no 'politically correct'». Estamos, pelo contrário, em pleno no respeito do politicamente correcto. São as propostas de leis a favor da Vendeia, do colonialismo ou outras que poderiam ter dado golpes de canivete, mas dessas não mais se falará. São as leis arménias ou negras que poderiam ter colocado em questão o muito politicamente correcto privilégio dos judeus, mas essas não são e não serão providas de sanções.
Estigmatiza no seu artigo «os nazis», «as tropas alemãs», «o anti-semitismo» e o «negacionismo», o qual, para si, não seria senão «uma nova estratégia do anti-semitismo». Insiste na «tragédia» dos judeus «que pesa sobre a consciência ocidental»; e fá-lo com todo o cuidado de não evocar, para a mesma época, as tragédias demasiado REAIS das crianças alemãs fosforizadas, das crianças japonesas atomizadas, das mulheres violadas ou votadas à ignomínia, das mais maciças deportações que a história dos homens regista, das abomináveis depurações que prosseguem ainda hoje, mais de sessenta anos depois do fim do conflito, da guerra deliberadamente feita aos civis por Churchill e Roosevelt, do terrorismo e do comunismo moscovita do Uncle Joe, nosso prezado e fiel aliado. Em suma, vejo-o abandonar-se a todos os excitantes gozos da moda. O seu próprio artigo parece-me portanto de uma correcção política a toda a prova. Que opina sobre isto?
Queira receber os meus cumprimentos.
Robert Faurisson
Correcção: em lugar de «William Bourdon», leia-se «Yves Baudelot», no original como na tradução.
Ai, ai...! Acho que andam por aqui uns Cães Danados.
Enviar um comentário
<< Home